Elle revient ? [Pv.]

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Dans ce même monde, au pays des assassins, une fille était couché sur un matelas bien plus moelleux que le lit sur lequel elle avait dormit se jour-là. Ce jour fatidique où elle fut adoptée par une assassine. Pourquoi l'avait-elle fait ? Elle n,en savait rien, mais cela ne lui faisait rien. Toujours couchée sur le matelas, elle écoutait les coeurs battres à l'extérieur de la demeure. Soudainement, un coeur fut plus "ressortant" que les autres et, il se raprochait de la porte de l'habitation dans laquelle est se trouvait. Entrouvrant ses paupières sur un regard noir, elle dit dans un murmure qui fut toutefois assez clair pour être entendu de la porte qui venait de s'ouvrir:
"Bonjour Isabella-chan... "

Elle semblait à peine réveillée, mais c'était totalement faux. Elle était bel et bien réveillée, seulement.. Elle ne se levait simplement pas. Sa peau blanche comme neige la faisait ressembler à un cadavre. Cette fillette ressemblait d'avantage à une enfant malade qu'à une fille qui appartenait à cette race-là, qui était la pire ennemie des assassins. Fort heureusement, celle-ci ne semblait pas trop s'en faire à son compte.. Son visage pâle semblait regarder le plafond dans une mimique figé. La jeune fillette à l'apparence de malade ne bougea pas d'un poil. Elle avait seulement parlé. Depuis belles lurettes, elle avait comprit comment identifier Bella, sa mère adoptive. Ce qui était étonnant, c'est qu'elle savait tout d'elle, la jeune fillette ne savait seulement pas pourquoi elle l'avait prit sous son aile..

Vêtu d'un simple chandail, elle ne bougea pas, toujours sous les couvertures, certes légertes, qui la maintenaient au "chaud".. Si elle pouvait vraiment avoir chaud.. Son regard dans la vague, il semblait fixer un point sur le plafond grisâtre de la pièce dans laquelle elle se devait de dormir. Un plafond totalement banal, voilà ce qui lui servait de toit quand cette jeune enfant dormait. Maintenant, cela faisait quelques mois qu'elle se trouvait toujours et encore dans cette même pièce. Elle n'avait pas bougé depuis qu'on l,avait enmené ici. À quoi bon bouger ? À l'extérieur, il n'y avait que des êtres la prenant pour ennemie.. De plus, cela ne lui rapporterit rien..

La prenant par surprise, une envie qui lui paressait tordu germit dans sa tête. Une envie dont elle aurait pu se passer depuis longtemps. Cette envie lui prit la gorge.. Peut-être était-ce parce qu'elle se retenait de suivre sa nature qu'elle était blême à ce point ! Mais non, ce n'était pas pour cela. Depuis le temps qu'elle était étendue là, elle aurait du récupérer, mais cela n'avait pas été le cas.. pour récupérer, il lui fallait quelque chose qui était essentiel à la vie d'un être comme elle.. Un être appartenant à la race des vampires.. Le sang, voilà ce dont elle avait besoin, mais pour rien au monde, elle en aurait prit..

Je marchai dans les couloirs du château, me dirigeait tranquillement mais surement vers une chambre, une chambre dans la quelle j’étais sur de trouver une petite fille. Une petite fille qui était maintenant sur ma responsabilité, chose que certain n’appréciait guère ou jugeait comme totalement idiot. Oui, moi-même je devais avouez que j’étais de loin la jeune femme la plus maladroite de ce monde, la moins prête à élever un enfant, prendre sous son ails un petit être ! Mais je l’avais adopté, c’étais ainsi et sa le resterais ! Quoi qu’en pense n’importe qui. Au bout des semaines qui avaient filé comme le temps j’appréciais cette petite que je surnommais Syralie, je pouvais même dire que je l’aimais comme si elle avait été ma propre fille ! J’étais attachée à elle temps que s’il lui arrivait malheur je serais dans un état lamentable. Surtout parce que j’aurais échoué à mon rôle, et je voulais montrer à tout le monde que même moi pouvait s’occuper d’une fillette. Prouver surtout à Chrystal qui ne trompait. Oui, effectivement elle n’approuvait toujours pas le fait que j’aille adopter cette petite fille qui était théoriquement de la mauvaise race, cette race étant ceux qu’ont combattaient avec toute notre force. Et justement, je revenais d’un entretient priver avec elle, entretient qui tournais sur un même sujet de conversation depuis plusieurs semaines déjà, Syralie ! Je secouai la tête pour évaporer ces pensées. J’arrivai enfin devant la chambre, j’ouvris doucement la porte et attendit un petit bonjour avant même que j’eu le temps de poser un regard circulaire dans la chambre ! Je refermai la porte avec douceur et portai mon regard vers le lit.

- Bonjour Syralie ! Ça va bien ma cocotte ? Répondis-je d’une voix douce et protectrice. Je m’approchai de quelque pas, la regardant avec un petit sourire heureux. Tu me laisse me coucher avec toi ma puce ? Dis-je en me couchant à coter d’elle sur le lit sans vraiment attendre de réponse de sa part.

Je suivis sont regard qui contemplait le plafond. Un plafond des plus banales, sans artifices, un simple plafond comme qu’on les connait et qu’on regarde des heures et des heures parfois quand nous sommes pris dans nos réflexions intenses ou encore simple perte de temps ! Je caressai doucement les cheveux de ma fille adoptive, geste affectif. En pensant que cette petite fille comblait ma vie, le truc qui manquait, le truc que tous cherchait ! Et moi j’étais heureuse, parce que je l’avais trouvé. J’avais trouvé le pourquoi que je devais me lever le matin et vivre. Je mis le dos de ma main, contre mon front, pour être simplement plus confortable dans ma position. Ma blessure était vers le plafond, cela ne faisait que deux, trois jours que je me l’étais faite alors elle n’avait pas encore eu le temps de guérir, ne voulant pas me remémorer les évènements de cette journée. J’ouvris la bouche pour parler à Syralie.

- Tu aime contempler les plafonds ainsi ? C’est une belle activité pareille, reposante et relaxant ! Dis-je avec un petit sourire. Sinon, tu n’aimerais pas mieux faire quelque chose de plus … constructifs, instructif ? J’arrêtai de parler quelque minute pour réfléchir, personnellement aucune activité ne me venait en tête. En fait je n’avais pas vraiment d’amusement. J’avais toujours consacré ma vie à mon titre d’assassin … Comme quelque chose qui t’intéresserait ! Puis c’est un peu de ma faute si tu es la toute seule à fixer un plafond, je
devrais passer un peu plus de temps avec toi non ? Dis-je en me questionnant moi-même. Je n’arrivais qu’à lui accorder des moitiés de journées et parfois moins, ce qui était pour moi insuffisant. Peut-être qu’après tout je n’étais pas à la hauteur d’avoir Syralie sous mon ail ! Puis soudain, je sentis une petite tension émaner d’elle, je la fixai quelque minute tachant de savoir ce qu’elle avait. Puis après quelque moment de réflexions je crus savoir de quoi il s’agissait.

- Je … crois que tu devrais te nourrir … Lui dis-je un peu hésitante, ne sachant pas trop comment aborder le sujet. Il y a plein de … grosse bêtes dans le coin, Syralie. Finis-je en guettant sa réaction.

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Dans la château des tueurs de vampires, plus connu sous le nom d'assassins, une femme marchait en direction d'une pièce. Son coeur était entendu par la personne qui se trouvait dans cette pièce bien précise. Cette jeune personne écoutait dans un silence presque religieux le coeur qui s'approchait de plus en plus de la pièce dans laquelle elle se trouvait. Alors que le cœur se battait pour fournir assez de sang dans les artères de la personne qui allait ouvrir la porte d'un moment à l'autre pour lui permettre de bouger. La jeune enfant qu'était l'occupante de la pièce ouvrit tout juste les yeux pour observer le plafond à travers deux fentes. De ses yeux couleur nuit, elle fixait sans émotion le plafond sans artifice qui n'avait rien de particulier. Ce même décors se répétait dans les autres pièces inoccupées. À croire qu'elle n'existait pas, mais même à cela, le côté superficiel des humains ne l'intéressait pas plus qu'un mur couleur du lait. Avant même que la nouvelle venue entre dans la pièce et ne parle, elle l'avait déjà saluer sur un ton plutôt monotone. À croire qu'elle était trop faible pour pouvoir mettre de l'émotion dans sa voix autrefois aussi pure que celle d'un ange. Son regard sans sentiment ne laissait absolument rien dire de son état, ni même à quelle point elle était touché par un manque crucial de.. nourriture ? Alors que la personne qui avait tellement prit soin d'elle entrait dans la pièce en lui disant un bonjour protecteur tout en étant doux:
- Bonjour Syralie ! Ça va bien ma cocotte ?
Sans bouger d’un pouce, elle l’entendit s’approcher calmement, à peine dire quelques pas. Sur sa peau cadavérique, elle sentit son regard et elle sut presque instinctivement qu’elle souriait. Ce sourire aurait pu réchauffer n’importe qui, mais elle ne sentit rien. Nul réchauffement, ce genre de chose ne lui était jamais arrivé et n’arriverait sans doute jamais. Que cela lui est arrivé par le passé ne voulait absolument rien dire. Son regard ouvert en deux petites fentes ne laissait rien paraître sur son visage d’albâtre. Sans même laisser entendre sa respiration, elle l’entendit rajouter:
- Tu me laisse me coucher avec toi ma puce ?
Alors qu’aucun mot ne lui en donnait la permission, la dénommé Bella se coucha à côté d’elle. L’enfant aux apparences squelettiques ne bougea pas, regardant toujours la plafond.

Cette jeune enfant était étrangement docile. Même que, pour une raison inconnue, elle ne réagissait pas à la présence si proche d’Isabella. Bien que celle-ci eut une odeur fort tentante, elle ne réagissait pas à l’odeur de son sang. Ce même sang qui aurait pu la nourrir bon nombre de fois. Isabella fixait le plafond elle aussi à présent. Elle ne lui dit rien. À quoi bon répondre à ces questions d’éthique qui n’avait pas grandes importances à ses yeux ? Ses yeux couleur onyx n’avait rien vue d’autre que ce plafond qui lui servait de toit depuis l’adoption de l’humaine, ou plutôt, de l’assassine. Pourquoi l’avait-elle adopté d’ailleurs ? C’était une question qui lui brûlait les lèvres, mais jamais elle ne l’aurait formulé. Ses pensées n’avaient peut-être aucun sens, mais c’était ainsi qu’elle pensait et qu’elle penserait toute sa vie. Un silence s’installa, mais pour avoir commencé à bien connaître la personne qui lui servait de mère adoptive, elle savait que ce silence ne serait pas long. Elle savait déjà que celle-ci était d’humeur joyeuse, du moins, à ce qu’elle lui avait démontré. De plus, comme elle s’y attendait bien plus qu’elle n’osait y prétendre, elle entendit une voix provenir d’à côté d’elle. Isabella venait, une seconde fois, de briser un silence qui aurait très bien put s’éterniser..

Ce fut sans mot qu’elle accueillit les paroles qu’elle prononçait, même si elle souriait intérieurement, sachant que la «discussion» ne se terminerait pas aussi tôt.
- Tu aime contempler les plafonds ainsi ? C’est une belle activité pareille, reposante et relaxant !
Ne la regardant pas, elle devinait cependant son sourire alors qu’elle continuait:
- Sinon, tu n’aimerais pas mieux faire quelque chose de plus … constructifs, instructif ?
Pour la première fois, elle laissa passer un silence. Pour peu, elle aurait juré que celle-ci réfléchissait sur les paroles qu’elle venait de prononcer, et pour continuer son charabia, car c’était bien là la définition que donnait la petit Syralie à cette «conversation»:
- Comme quelque chose qui t’intéresserait ! Puis c’est un peu de ma faute si tu es la toute seule à fixer un plafond, je devrais passer un peu plus de temps avec toi non ?
La jeune fille ne réagit, mais intérieurement, elle s’imaginait la brasser pour qu’elle cesse de se rabaisser car s’était bien là quelque chose que détestait la jeune fille. Malheureusement, cette jeune gamine ne pipa mot, tenant bien plus à garder son énergie à survivre sans une goutte de sang que pour placoter à qui mieux mieux !!

Alors qu’elle se retenait de mordre quoique se soit ou de faire attention à ne pas avoir une envie de sang déchirante, elle sentit les yeux d’Isabella la fixer. Même si elle ne la regardait pas, elle devinait aisément une petite pointe d’interrogation. C’est alors qu’elle dit:
- Je … crois que tu devrais te nourrir …
Elle semblait hésitante, mais continua tout de même en disant :
Il y a plein de … grosse bêtes dans le coin, Syralie.

La jeune fillette tourna lentement son visage angélique dans sa direction. Elle ne laissa rien paraître dans ses yeux, même si une grimace répugnante aurait très bien pu exprimer ce qu’elle n’osait pas montrer. Elle la fixa alors qu’elle avait le dos de sa main sur son front. De manière étrangement majestueuse, autant que silencieuse, elle se redressa et la regarda calmement, de manière à ne rien laisser présager sur ses gestes. Elle aurait très facilement pu lui dire à quel point le sang lui répugnait, mais elle ne dit rien. Le matelas étant installé dans un coin, elle adossa son dos au mur sans couleur et dit dans le vague:
"Certes, il y a de grosses bêtes dans les parages... Mais je n'ai pas... faim.. "
Elle regarda alors sa même adoptive dans son ensemble.. Elle était blessé. Elle la dévisagea un moment avant de toucher sa main chaude.. La main de Bella était chaude, alors que la sienne était aussi froide que de la glace en hiver.. Elle ne dit rien. Durant un moment, on l'aurait dit absente, mais comme elle le semblait déjà auparavant, cela ne dut pas vraiment paraître... Elle regarda sa mère adoptive et demanda, même si cela n'était pas tout à fait une question:
"Tu t'es blessée ?"